Le terme éducation est souvent employé au singulier.  Pourtant, avant même sa naissance et son arrivée au monde, l’enfant est baigné d’influences multiples.  Elles sont familiales, sociales, culturelles et colorent différemment les transmissions vers l’enfant en fonction de son avancée en âge. 

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Au début de sa vie, bébé est baigné de la famille qui l’entoure. Puis il grandit, se rend à la crèche, à l’école.  Sa rencontre avec d’autres enfants, d’autres adultes enrichit et modifie ses premières ressources.  Chemin faisant, il rencontrera une foultitude d’individus qui contribueront à le construire.

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Au gré des contextes et des activations familiales, la sphère privée peut être précocement intrusée par des professionnels venus s’intéresser à l’enfant et sa famille. L’extérieur fait alors son apparition dans l’espace intime au travers d’interventions centrées sur l’éducation, l’aide, l’apprentissage, le contrôle ou le soin.

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Depuis quelques années, la protection de l’enfance est venue compléter la liste des secteurs du social, du soin et de l’éducation pour lesquels les financements deviennent de plus en plus contraints, limités, conditionnés. Pour autant, quelques soient les domaines d’intervention, nous constatons que les besoins humains et matériels ne faiblissent pas. 

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Les enjeux d’aujourd’hui pour envisager demain tournent autour de l’éducation… L’éducation à la citoyenneté, l’éducation à l’écologie, l’éducation numérique… Depuis l’école, les services socioéducatifs, les associations, les unités de soin, les diverses éducations viennent s’ajouter à celles de la maison, de la famille que nous décrivions plus haut. 

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Alors puisqu’autant d’énergies sont déployées dans la cadre de l’Éducation de l’enfant, serait-il possible d’envisager cette question au pluriel afin de tenter d’en reconnaître les influences multiples et les bénéfices dont chacun pourrait tirer profit ? 

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En croisant nos expériences, nous voulons pendant ces deux jours interroger nos savoirs et trouver comment unir ces forces plurielles au bénéfice de l’enfant afin de composer, proposer plutôt que de subir les injonctions paradoxales des financeurs et des donneurs d’ordre.